Le saviez vous ?

Les brèves du Dojo, pour les débutants… et même les anciens !

Glanées çà et là sur le tatami.
Paroles de professeurs… ou paroles d’élèves, mais toujours une petite page culturelle sur notre pratique.
« La sagesse ne vient que de l’expérience » Morihei UESHIBA.

Acheter ses armes
Les armes en Aïkido, c’est déjà une longue histoire, et même nos débutants de l’année ont déjà pu bénéficier d’un enseignement aux armes.
A fortiori dans notre Club avec la pratique de l’Iaido, nous parlons régulièrement de matériel et des pratiquants envisagent de s’équiper ou de compléter leur équipement.
Le « Pack Aikido » est composé d’un Boken, d’un Jo, d’un Tanto et d’une housse (nécessaire pour bien transporter et protéger ses armes, et même indispensable quand on va dans la rue…).
Outre les sites de vente par correspondance (internet, etc.), les magasins locaux proposent différents modèles et différentes qualités, avec des modèles d’entrée de gamme (bois rouge / fabrication Taiwan) jusqu’au haut de gamme (chêne blanc du Japon / fabrication japonnaise).
Toutes les armes se vendent au détail et il est toujours appréciable d’aller les choisir directement en magasin (pour apprécier leur finition, vérifier la droiture d’un jo, apprécier l’esthétique d’un boken, vérifier la qualité du vernis, etc.).
N’oubliez pas votre licence, car les magasins proposent des remises pour les licenciés des Clubs !
Il existe un Pack Aïkido chez Sports de Combat Diffusion (Chambéry) et chez Noris (Grenoble – Gières).
Pour les pratiquants qui n’envisagent pas l’acquisition d’un ïaïto, il existe un fourreau plastique adapté au boken.
A vous de jouer maintenant… vous avez… le choix des armes ! classe

L’entretien du ïaïto
On préfèrera tout d’abord le terme de mogito (en japonais : imitation de sabre), que celui de ïaïto (terme occidental destiné à désigner le sabre utilisé pour pratiquer le iaido et le iaijutsu).
Outre le contrôle visuel régulier de son sabre et le contrôle annuel évoqué ci-dessous (cf. le mekugi, cet inconnu), il est utile (voir nécessaire) d’entretenir la lame.

Quand la lame est en acier (comme les katanas), il faut à la fois maintenir le polissage de la lame tout en prévenant toute oxydation.
Quand la lame est en acier inox ou en alliage de zinc, l’entretien de la lame permet surtout de protéger l’intérieur du saya.
L’entretien détaillé du sabre

Entretenir, c’est respecter et pérenniser…
Même quand la lame ne nécessite pas d’entretien, l’entretenir c’est aussi s’engager dans la pratique et prendre une habitude qui sera devenue naturelle quand on aura un sabre avec une lame en acier.
Fiche technique

Le mekugi, cet inconnu
C’est certainement la pièce la plus simple et la moins coûteuse du sabre…
Ce petit morceau de bambou qui dépasse légèrement de part et d’autre de la tsuka, et pourtant, s’il est dégradé ou cassé, c’est tout le sabre qui part en pièces !
Il faut prévoir le démontage du sabre et le contrôle du mekugi précise Patrick COLAS – 3ème dan d’Iaïdo, qui conseille notamment un contrôle annuel du mekugi.

Les plis du hakama et les vertus du Bushido
Le hakama est le pantalon traditionnel japonais, portés par les pratiquants des Arts Martiaux traditionnels.
Vous verrez qu’il comporte 5 « petits » plis à l’avant et 2 « grands » plis à l’arrière.
Ces 7 plis correspondent aux 7 vertus du Bushido, le Code d’Honneur des Samourais, tel qu’ils ont été rapportés par Inazo NITOBE dans son ouvrage : Bushido – L’âme du Japon :
Gi (rigueur, rectitude, sens du devoir), Yu (courage), Jin (bienveillance, grandeur d’âme, générosité), Rei (respect, politesse), Makoto (honnêteté, sincérité), Meiyo (honneur), Chugi (loyauté).

kanji

Certains considèrent même que les 5 « petits » plis à l’avant correspondent aux 5 vertus qui s’écrivent avec 1 kanji, et les 2 « grands » plis à l’arrière correspondent aux 2 vertus qui s’écrivent avec 2 kanjis.
Porter le hakama, c’est s’engager à respecter et à promouvoir les vertus du Bushido.
A la fin du cours ou de la séance de travail, le hakama est plié suivant un mode particulier.
Certains pratiquants saluent le hakama plié, face au kamiza, avant de quitter le tatami.
Fiche technique

Disposition des élèves sur le tatami
Historiquement les Dojos étaient toujours organisés de façon identique.
La porte du Dojo était généralement située dans l’angle Sud/Est (à droite quand on regarde le kamiza).
C’est donc par là que pouvaient venir le danger et les ennemis du Dojo.
Les élèves les plus gradés (donc les plus anciens et les plus compétents) étaient toujours placés de ce côté, afin que les ennemis du Dojo « tombent » d’abord face aux élèves les plus performants.
La tradition est restée, et généralement les élèves les plus gradés sont situés à droite quand on regarde le kamiza.

Orientation du Dojo, le symbole de la lumière
Dans toutes les religions et dans toutes les civilisations, la lumière est le symbole de la connaissance.
Ce n’est pas un hasard, si le kamiza (place d’honneur, où sont situés les portraits des maîtres) est orienté vers le Nord.
En effet, le professeur est situé devant le kamiza, c’est à dire face au Sud, d’où vient le soleil – donc la lumière – symbole de la connaissance.
Les élèves, situés dos au Sud, ne peuvent donc recevoir la lumière – donc la connaissance – que par le professeur, qui la leur transmet, après l’avoir lui-même reçue.

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